Homoanonymus

Le projet « Homoanonymus » naquit en 1997. C’est cette année-là qu’Artur Majka réalise le tout premier dessin daté, qui deviendra à l’avenir le point de départ d’une riche collection d’œuvres et d’une philosophie artistique bien réfléchie qu’est devenu le projet „Homoanonymus” avec le temps. Le nom lui-même a été utilisé pour la première fois publiquement lors d’une exposition à la Galerie Roi Doré à Paris en 2010. Au fil des ans, le projet a acquis de nouvelles significations, interprétations et formes. En 2022, à l’occasion du 25e anniversaire de la naissance du projet, « Homoanonymus » s’est lancé dans les eaux internationaux sous une nouvelle forme, incorporant sculpture, street art et performance, mais acquérant également une nouvelle identité numérique.

« Homoanonymus » combine deux éléments caractéristiques de l’art d’Artur Majka : le rôle d’un trait, en tant qu’élément fondateur, et le rôle central d’un être humain, qui est une source d’inspiration constante pour l’artiste. Artur Majka est un artiste très polyvalent, dont les techniques vont de la peinture acrylique et à l’huile sur toile et bois jusqu’aux dessins, collages, graphiques, photographies et en passant par des structures spatiales en bois ou en métal. Le point de départ du projet « Homoanonymus » a été une série de croquis, représentant des silhouettes humaines, commencée par Artur Majka après son arrivée à Paris. Ces croquis rapides de personnes aperçues dans la rue ou dans le métro ont été à l’origine de sa recherche artistique – leurs formes stylisées se retrouvent dans ses peintures, sculptures ou bijoux. Pour citer Majka : « Homoanonymus est né dans le métro parisien. Dans la foule, il cherchait, et cherche encore, la justification de sa forme abstraite finale. (…) Il n’y avait pas de temps pour un portrait psychologique approfondi, juste un croquis rapide, une „note” du passant, un humain anonyme. Au final, un humain est toujours le même, peu importe la couleur de peau, la coiffure, l’expression du visage ou la psychologie.”

 Le projet „Homoanonymus” se compose actuellement de dessins, peintures, sculptures, bijoux, mais aussi de formes moins conventionnelles, résultant des recherches et expériences de Majka, comme des livres artistiques, et aussi des NFT – œuvres d’art numériques, basées sur la technologie blockchain, uniques, identifiables, non modifiables, infalsifiables et avec un historique publiquement transparent et traçable. Dans le monde d’aujourd’hui, où notre existence se déroule de plus en plus dans le monde virtuel, les NFT ouvrent des possibilités intéressantes pour monde de l’art. Leur potentiel a déjà été remarqué par certains de plus grands acteurs de l’univers de l’art, puisque certains musées les plus importants du monde (par exemple le British Museum) créent et vendent des NFT basant sur les œuvres d’art de leurs collections. Le premier musée NFT au monde a ouvert ses portes en janvier à Seattle.